© Ville de La Tuque
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Vus du haut des airs, les paysages fascinants de la Haute-Mauricie marient beauté et immensité.
LES ANGES DE LA FORÊT
Dans l’agglomération de La Tuque, la forêt est une importante richesse naturelle. Depuis longtemps, elle contribue au développement de son économie. Avec l’arrivée des premiers exploitants forestiers, la construction de routes et celle des voies ferrées, les forêts sont vite devenues plus accessibles et vulnérables aux incendies.
La Vigilance, un Curtiss HS-2L G-CAA, photographié au Lac-à-la-Tortue en 1922.
Avion de brousse
Dès 1905, le gouvernement du Québec se préoccupe de préserver la ressource en créant un service spécial pour la protection du territoire. En 1919, La Tuque devient la première région au Québec à profiter d’un avion de brousse quand le Canada cède deux hydravions Curtiss HS-2L au ministère des Terres et Forêts du Québec.
1919 s’avère l’année des grandes premières. En juin, l’aéronef La Vigilance effectue l’un des premiers longs vols pancanadiens. La liaison Halifax/Lac-à-la-Tortue est réalisée en trois jours et l’amerrissage historique – le pilote Stuart Graham aux commandes – marque le début de l’aviation commerciale de brousse au Canada.
La grande Vigilance
Un mois plus tard, La Vigilance se démarque à nouveau. Il sera le premier avion à détecter du haut des airs un important incendie de forêt faisant rage aux abords de la rivière Croche, près de La Tuque. Le commandant Graham réalise ainsi une autre grande première canadienne. On peut voir l’hélice de bois d’un aéronef de 1939 dans l’espace public de l’aérogare de La Tuque.
La Tuque est encore aujourd’hui une plaque tournante du transport aérien en Haute-Mauricie. Son aéroport, propriété de la Ville, est le seul sur tout le territoire à posséder une piste asphaltée de 1 524 mètres (5 000 pieds) de longueur incluant une aérogare, un poste de ravitaillement et un service d’information de vol par radio, de jour. Plusieurs avions, hélicoptères et avions-citernes y entrent en piste chaque jour. Et cela sans compter les hydravions qui chaque été se déposent sur nos lacs par centaines.