© Ville de La Tuque
Tous droits réservés 2025
La route 155, longeant la rivière Saint-Maurice, est considérée aujourd’hui comme l’une des plus belles routes panoramiques du Québec.
ROUTE 155 : ACCÈS DIRECT!
Avant l’arrivée du chemin de fer et la construction des premières routes, se rendre à La Tuque a des airs d’expédition. On y vient à dos de cheval, en empruntant une piste ou en remontant la rivière Saint-Maurice en canot depuis les Grandes-Piles.
Aujourd’hui, la route 155 figure parmi les plus belles routes panoramiques au Québec. Autrefois appelée la route 19, la 155 longe la rivière Saint-Maurice sur des kilomètres. Quelle belle entrée en matière! Imaginez la faire en moto!
La Route 155 en 1925 – Route 19 à l’époque – entre Grand-Mère et La Tuque.
En route vers la colonisation
Cette route reliant La Tuque au Lac-Saint-Jean, on en rêvait depuis longtemps comme en témoigne une résolution du conseil municipal de Roberval datant de 1874. C’est toutefois en 1936 que le Canada décide enfin d’investir massivement dans la construction de routes à travers le pays. Les travaux, autorisés en 1939, par le ministère de la Colonisation du Québec, seront toutefois ralentis de façon inopinée ; on vient d’entrer dans la Seconde Guerre mondiale!
Un siècle de patience
Dès la reprise des travaux, c’est à bras d’homme et de cœurs vaillants que la première travée se dessine à travers une forêt dense et sauvage. Le travail est dur et la main-d’œuvre s’épuise à la tâche. Il aura fallu presque un siècle de patience avant de célébrer l’inauguration officielle du tronçon reliant enfin La Tuque à Lac-Bouchette. Nous sommes en 1966. Trois ans plus tôt, la première route carrossable reliant le village de Lac-Édouard au réseau routier provincial voyait elle aussi le jour.
Accès aux forêts
L’histoire de la route 25 (R-0461) est quant à elle étroitement liée à celle des camps de bucherons. Avant son ouverture en 1971, seuls quelques chemins rudimentaires permettaient l’accès aux camps les plus éloignés. La route 25 (R-0461) permit non seulement d’ouvrir le territoire non exploité du triangle La Tuque, Parent et Saint-Michel-des-Saints, elle abaissa aussi drastiquement le taux de chômage en contribuant de façon importante au développement économique et touristique de la région.